Date :
Il faut bien l'avouer : l'homme a longtemps cru qu'il savait mieux faire que la nature. Plus droit, plus solide, plus “fiable”. Il a bétonné les rivières, corseté les talus, cimenté les berges comme on embaume un cadavre. Et puis, un jour, tout s'est fissuré. Les eaux sont revenues, les pentes ont glissé...
Date :
Il est 3h12. Les lampadaires jettent leur lumière orange sur une nationale vide. Dans la voiture, silence pesant. À l’arrière, une femme sous traitement oncologique, fatiguée, ramenée d’un service d’urgences. À l’avant, un chauffeur qui lutte contre le sommeil, un café froid posé dans le porte-gobelet.
Date :
Un vendredi de juin, 17h43. Antoine, RCCI depuis douze ans, referme le dossier numéro 8743. Un arbitrage sur un OPCI maison, recommandé à un client professionnel. Le conseiller a coché toutes les cases : profil client, justification d’allocation, horizon d’investissement… En apparence, rien à signaler.
Date :
On en parle comme d’un futur radieux, presque évident : la construction en matériaux durables. La paille, la ouate, le bois issu de forêts gérées, le chanvre, la terre crue… Toute une palette d’options saines, locales, renouvelables. Et pourtant, à chaque réunion de chantier, à chaque appel d’offres, on revient au béton, au polystyrène, au PVC.